Le Coronavirus (COVID-19), une maladie paradoxale | Par Lukinson Jean
Analyse de l’évolution de la perception
sociale de la pandémie en Haïti
Introduction
On
sait, depuis Norbert Elias, que les phénomènes contagieux suscitent angoisses,
tourments et psychose collective et que les explications irrationnelles ainsi
que les violences (racisme, lynchage, etc.) corrélatives constituent le
principal exutoire de la peur du mal. Comme l’observe Gérard Fabre (1998) à la
suite d’Elias, « les fantasmes égocentriques et ethnocentriques »
trouvent à s’exprimer dans l’extermination des populations marginales, jugées à
risque et donc responsables du malheur.
Théoriquement,
les épidémies, de manière générale, soulèvent trois grands paradoxes de la résolution
desquels dépendent les stratégies de prévention, mieux, d’anticipation des
pouvoirs publics.
Premièrement,
alors que le taux de mortalité dû aux maladies infectieuses ne fait que
décroître et se placent loin derrière - du moins en nombre - les maladies
chroniques et cardiovasculaires, force est de constater cependant que les
épidémies émergentes se font de plus en plus fréquentes. Autrement dit, la
diminution du taux de mortalité lié aux épidémies ne s’en accompagne pas moins,
paradoxalement, d’une exposition de plus en plus grande des humains à des
agents pathogènes et infectieux d’un nouveau genre. Parmi les facteurs
expliquant cet accroissement de la vulnérabilité des hommes et des femmes, il
est un phénomène majeur et incontournable aujourd’hui à savoir la
globalisation. En effet, à la faveur des échanges commerciaux internationaux et
des phénomènes migratoires, le risque augmente de plus en plus d’importation
des maladies infectieuses (d’où la nécessité d’une santé globale).
Deuxièmement,
les risques épidémiques émergent dans des zones peu équipées scientifiquement
et techniquement et où, par conséquent, les dispositifs d’observation, de
prévention et de contrôle sont manifestement faibles voire peu fiables. Ce
découplage spatial fait qu’il est fort difficile, faute de ressources humaines
compétentes suffisantes, d’assurer une veille épidémiologique permanente encore
moins une prise en charge efficace.
Le
troisième paradoxe est l’écart qui existe entre la
perception du risque épidémique et les données épidémiologiques disponibles
(Flahault, 2014). Dans cet article, je m’intéresserai particulièrement à ce
découplage entre risque perçu et risque réel, dans la mesure où, selon moi,
celui-ci traduit avec la plus grande acuité, d’une part, les différentes formes
de biais cognitifs qu’on rencontre chez les individus en général, ainsi que la
nécessité, d’autre part, d’une médecine d’anticipation et d’un recours aux
sciences sociales.
1-
D’une perception d’abord « irréaliste » …
Au
début de l’épidémie en décembre dernier (à Wuhan, en Chine centrale), un biais
d’optimisme (presque irréaliste !) dominait la perception collective haïtienne
de la maladie (encore au stade d’épidémie). Même lorsque certains cas ont été
découverts hors de Chine et que la maladie a commencé à prendre une envergure
mondiale (on est fin févier 2020), nombre d’haïtiens en parlaient (et pour
cause !) comme d’une « maladi blan » (maladie qui touche les
Blancs). Lors d’une formation destinée aux volontaires de la Croix-Rouge
Haïtienne à laquelle j’ai assisté en tant qu’enquêteur le 17 mars dernier, j’ai
pu entendre encore de mes oreilles des jugements du genre « c’est parce que
c’est une « maladi blan » que ça fait autant de bruit. Ebola n’avait
jamais autant fait parler, pour la simple raison que c’étaient des
noirs ».
Jusqu’ici,
un tel jugement laissait entendre que nous autres haïtiens seraient épargnés
puis donc que la pandémie était vue comme la maladie des autres.
L’opposition « eux-nous » qui traverse toutes les structures
sociales, procure, en l’occurrence, le sentiment d’être à l’abri et repose sur
un fantasme ethnocentrique, à la limite du racisme. En effet, nombre d’haïtiens
croyaient jusqu’alors que seuls les Blancs (y compris les Asiatiques !)
seraient touchés et que la maladie ne se répandrait pas dans la Caraïbe, encore
moins en Haïti, comme si les noirs étaient naturellement immunisés. Au point
que, un soir, devant une machann fritay (marchande de fritures), on
pouvait entendre des clients affirmer péremptoirement que la maladie ne
toucherait pas les noirs pour deux raisons : primo, ils auraient
une meilleure constitution physique que les Blancs (sic), secundo, ils ne
se nourrissent pas de « saloperies » (animaux impurs, non destinés à
la consommation et donc dangereux pour la santé).
Outre
cela, la croyance en Dieu constitue un autre fondement socio-symbolique de cet « excès
de confiance optimiste » [Kahneman, 2011] (« Dieu empêchera la maladie
de se répandre dans le pays ! »). Du coup, les gens continuaient de
vaquer sereinement à leurs occupations, puisqu’ils étant dans l’incapacité
totale de se représenter les probabilités avec justesse, celles-ci étant
faibles (Bronner, 2012). D’ailleurs, l’évolution des perceptions
subjectives et collectives n’empêche pas pour autant les campagnes
d’évangélisation matinales notamment dans certains quartiers populaires de
Port-au-Prince. La catastrophe annoncée ne fait que renforcer les valeurs
religieuses et l’idée suivant laquelle la fin des temps serait proche.
2-
… à un biais collectif de négativité
Mercredi
18 mars, avec la rumeur d’un professeur d’université contrôlé positif au
COVID-19, on a assisté à un retournement brutal de la situation. Un biais de
négativité a commencé à s’installer progressivement au sein de la population.
C’est la panique généralisée. La réaction des réseaux sociaux (notamment
Facebook) a été d’autant plus enflammée que le professeur en question avait eu
le malheur de faire part, sur la toile, de son état fébrile et grippal quelques
jours après son retour des USA. Peu de temps après, son statut est devenu viral
et s’est vu partagé aussi bien sur Facebook que sur des forums WhatsApp (groupe
de discussions et d’échanges fort courants en Haïti). Les propos de l’intéressé
ont été dans la foulée interprétés comme une sorte d’aveu public, ce qui a eu immédiatement
pour effet de susciter des réactions violentes et agressives tant à son égard
qu’envers toutes celles et ceux - y compris les étudiants ! - qui fréquent
l’Université de Limonade.
Il
faut rappeler, en toile de fond, que la semaine précédente, soit plus précisément
le 11 mars au soir, un vent de panique frappait la commune de Tabarre suite à
une information (fausse) dont l’origine était loin d’être explicite, à savoir
que des ressortissants dominicains atteints de Coronavirus se trouveraient à
bord d’un autobus en direction d’un hôtel situé dans ladite commune. La
pression était montée d’un cran et les riverains, pris de peur, auraient menacé
d’incendier l’hôtel en question. De sorte que le lendemain 12 mars, la Ministre
de la santé, Mme Marie Gréta Roy s’est vue obligée, en toute urgence, donner
une conférence de presse dans les locaux du Ministère en vue de calmer les
esprits et de faire baisser la tension collective. Outre cela, le bruit
courait, dès la fin février, que des cas de COVID-19 auraient été découverts en
République voisine - savoir la République dominicaine -, ce qui augmentait
déjà - du moins en creux - le sentiment d’un risque imminent et d’angoisse
collective.
C’est
dans ce contexte d’état d’esprit collectif marqué par la peur de la souillure (Douglas,
2002), peur qui est largement amplifiée les réseaux sociaux, que le jour
d’après (on est jeudi 19) le gouvernement en est venu à annoncer la mauvaise
nouvelle : le scandale sanitaire est arrivé, non pas par le professeur
d’université (les tests se sont révélés négatifs !), mais par deux autres
personnes contrôlées positives. Dans la foulée, l’état d’urgence sanitaire a
été décrété et un couvre-feu instauré sur tout le territoire national de 8
heures du soir à 5 heures du matin. Se pose d’emblée la question de savoir si
les populations qui vivent au jour le jour seront à même de rester chez eux
pendant longtemps et ne risquent pas d’être, à l’instar des ouvriers et
employés, les premiers de cordée de cette flambée épidémique.
L’heure
semble grave. Le jour suivant (on est vendredi 20 mars), la nouvelle a fait
l’effet d’une bombe. Le coronavirus est sur toutes les lèvres. Dans le quartier
où j’habite, on a pu voir des attroupements se former uniquement d’hommes,
discutant du sérieux de la maladie et se demandant si le virus est bel et bien
arrivé sur nos rives et s’il ne s’agit pas d’une ultime ruse du pouvoir en
place en vue de mieux faire diversion. Cela dit, le même phénomène qu’on a pu
observer ailleurs (en Europe ou en Afrique par exemple) a été constaté aussi en
Haïti : gagnées par la peur grandissante, les classes moyennes et
supérieures se sont ruées vers les supermarchés pour faire des provisions. A
tel point que, en quelques jours, certains produits désinfectants (dont javel
et gel hydroalcoolique notamment) en sont venus à manquer, en dépit du fait que
les magasins ne désemplissaient pas véritablement.
L’amplification
du découplage entre la perception du risque et les données
épidémiologiques réelles (en tout cas celles dont dispose le Ministère de la
santé et de la population, officiellement vingt-et-un cas à ce jour) peut s’expliquer
à mon avis par trois principaux facteurs : primo, le ramdam
médiatique qui a débuté autour de l’épidémie à partir du moment où celle-ci en
est venue à toucher le continent européen (l’Italie la première) et où l’OMS a
rangé dans la catégorie de pandémie la flambée de COVID-19 (on est le 12 mars).
Secundo, l’annonce par le gouvernement, plus précisément par le
Président de la République (on est le jeudi 19 au soir), de deux cas confirmés sur
le territoire national. En effet, le caractère solennel de l’allocution
télévisée du chef de l’Etat (ce que certains politistes pourront probablement,
en tout cas ultérieurement, interpréter comme une « fenêtre d’opportunité
politique ») n’a fait qu’intensifier la panique collective et occasionner
la ruée vers les marchés et les magasins. Tertio, l’emballement des médias
et des réseaux sociaux (notamment Facebook) qui ont largement contribué à
monopoliser l’attention et à brouiller davantage la frontière entre infos et
intoxes, dans un pays où le niveau de professionnalisme des médias est déjà
très faible.
Sociologiquement
et anthropologiquement, le découplage prend des formes extrêmes et se décline
sous des formes variées, selon la catégorie sociale d’appartenance (le degré de
perception du risque varie en fonction de certaines déterminants socio-démographiques,
géographiques et culturels (origine sociale, capital culturel certifié ou non,
capital économique, capital social, appartenance religieuse). On peut donc
faire l’hypothèse que plus on monte dans la hiérarchie sociale, plus élevée est
la perception du risque épidémique. Et plus on descend dans la hiérarchie
sociale, plus les acteurs ont tendance à croire que le coronavirus n’est qu’une
stratégie pour arnaquer et duper les masses paupérisées. Là encore, la pandémie
aura permis de mettre au grand jour les disparités sociales et géographiques et
pourquoi nous sommes loin d’être égaux devant la santé. Car plus la perception
du risque épidémique est élevée, plus on tend à adopter des comportements de
santé avertis et responsables. Inversement, plus la perception du risque est
faible, moins on est vigilant et plus on a tendance à s’exposer aux facteurs de
risques en baissant la garde.
Mais
comment la décision prise par les pouvoirs publics d’instaurer le couvre-feu
sur tout le territoire national est-elle perçue ? Quelles réactions les
nombreux appels à l’auto-confinement ont-elles suscitées ?
3-
Précautionnisme vs scepticisme collectif
D’abord,
il faut entendre par « précautionnisme » l’idéologie selon laquelle
le principe de précaution serait applicable « à des situations qui ne
seraient pas probabilisables et qui relèveraient donc de l’incertitude plus que
du risque » (Bronner, 2012). Nombre de gens estiment que l’Etat est allé
vite en besogne et en fait un peu trop, alors même que le pays est à peine
touché par la pandémie. Du point de vue rationnel, il ne pouvait en être
autrement car comme dit le proverbe, « prévenir vaut mieux que guérir ».
L’instauration d’un couvre-feu constitue en soi une mesure prophylactique qui
pourrait s’avérer efficace et peu couteuse de surcroît.
Néanmoins,
peu de temps après, le doute commence à s’installer à maints égards, les
citoyens se mettant à douter de l’honnêteté du président de la République et
plus largement du pouvoir en place. Certains continuent à croire que Haïti
n’est pas encore frappée par la pandémie et qu’il s’agit, une fois de plus, d’une
infox (fake news) afin de mieux duper le « peuple » et
faire son beurre sur le dos des masses paupérisées, d’autant que, selon le site
Haitilibre, l’agence américaine pour le développement international
(USAID) se mobilise pour accompagner le gouvernement haïtien dans sa lutte
contre le COVID-19. Plus précisément la théorie du complot s’intensifie et
prend ici une forme autre que celle qu’on connaît ailleurs : il s’agirait
ici d’une ultime manigance du pouvoir afin de se livrer à des magouilles
politico-économiques.
De
quoi ce scepticisme est-il révélateur ? Il va de soi qu’il est
l’expression d’un déficit de confiance dans l’Etat et les institutions (ce
qu’avait déjà montré le sociologue Alain Gilles dans son enquête sur le lien
social, le conflit et la violence, 2005). Autrement dit, il existerait un fossé
entre les politiques et l’écrasante majorité de la population, situation qui serait
sans doute due à moult facteurs, dont notamment la corruption et la culture du
mensonge (Dorismond, 2020). Inversement, on l’a vu, même lorsque le pouvoir en
place croit dire la vérité, il arrive que de nombreuses personnes continuent de
faire preuve de dénialisme scientifique. Par exemple, après l’annonce par le
Ministère de la santé que le professeur dont le nom avait défrayé la chronique
n’avait pas été contrôlé positif au coronavirus, on a vu qu’à ce stade, le biais
de négativité était à son comble : nombreux sont celles et ceux qui
ont cru qu’une telle annonce ne visait qu’à détourner l’attention des masses
sous peine d’accroître l’angoisse collective. Une première conséquence de ce
négationnisme scientifique est la difficulté pour le gouvernement de mener des
campagnes de sensibilisation et de prévention efficace. Encore faudrait-il que les
acteurs publics en prennent sérieusement conscience et comprennent qu’il ne
saurait y avoir de prévention efficace sans une enquête socio-anthropologique
préalable sur la perception que les acteurs sociaux ont de la pandémie, de leur
niveau de connaissance profane des symptômes ainsi que des recours
thérapeutiques corrélatifs (Barthe, 1990). Une deuxième conséquence probable
(mais seule l’enquête sociologique et anthropologique pourrait
l’établir !) est que la maladie risquerait de devenir honteuse et
stigmatisante et pousserait les individus qui doutent à adopter des conduites
et des comportements de santé déraisonnables et peu responsables. Une troisième
et dernière conséquence probable - qui émane directement de la deuxième - est que,
la maladie devenant honteuse, les individus touchés seraient peu enclins à apprendre
leur maladie et à se mettre en confinement, sous peine de se voir stigmatiser,
voire s’exposer à des violences collectives. On voit ainsi à quel point le
système de perception des acteurs est susceptible de jouer un rôle décisif dans
la propagation de la pandémie à travers tout le pays.
Au-delà
du caractère évolutif et ambigu des systèmes de perception des acteurs, la crise
actuelle met en évidence plusieurs choses : d’abord, le déficit de
leadership du système de santé « en chute libre depuis des années (Bourcier,
2020), ensuite l’absence de politique de santé claire et efficace et plus
largement l’absence de vision des acteurs étatiques, enfin, la nécessité de promouvoir
la recherche médicale et de mettre en place une stratégie de gestion
multidisciplinaire de la pandémie, en fonction de la pathologie haïtienne et
d’adopter une démarche anticipative et protectrice des citoyens. En d’autres
termes, cette crise donne à voir à quel point notre système de santé n’est
qu’une coquille vide et ô combien l’Etat est atomisé et se retrouve, par
conséquent, « désarmé face au risque d’une catastrophe due au
coronavirus » (Bourcier, 2020).
Le
volontarisme d’Etat qui semble s’exprimer en appelant certains pays dont les
Cubains à l’aide n’est pas de bon augure. Loin s’en faut ! Cela met au
grand jour l’incapacité de l’Etat à se penser comme principe organisateur et de
santé publique. Alors que nos hôpitaux sont loin d’être équipés (même en temps
normal !) et que le personnel médical ne pense qu’à les fuir (comme l’a
relaté un article du Nouvelliste), le gouvernement n’envisage pas mieux que de
compter sur l’aide étrangère. De quoi saper le moral de nos médecins, formés
pour la plupart par l’argent du contribuable et renforcer de la sorte la
perception selon laquelle le mode de gestion de la crise ne vise qu’à enrichir
les acteurs au pouvoir. Deux questions se posent in fine : Combien
de temps allons-nous dépendre encore de l’aide humanitaire alors que nous ne
sommes qu’au début de la pandémie ? Un gouvernement qui n’inspire pas
confiance au peuple et qui ne prend pas au sérieux la perception sociale de la
maladie peut-il en faire une gestion efficace et transparente ?
Par Lukinson JEAN
Sociologue et anthropologue
Docteur en sociologie de la santé
Professeur à l’Université d’Etat d’Haïti
Références
bibliographiques
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2020, Haïti/Covid-19 :
Un professeur d’université, revenu des États-Unis d’Amérique, s’est mis en
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Barthe
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Bourcier
N., 2020, « Haïti désarmé face au risque d’une catastrophe due au
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Bronner
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présente, 184, pp. 25-32.
Desclaux
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Dorismond
E., 2020, « Mensonge politique, défaillance de l’autorité de l’Etat et
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Fabre
G., 1998, Epidémies et contagions. L’imaginaire du mal en Occident.
L’imaginaire du mal en Occident, Paris PUF.
Flahault
A., 2014, «Les trois paradoxes du risque épidémique», M/S Médecine/Sciences,
30 : 823-4, https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/pdf/2014/09/medsci20143010p823.pdf
Haïtilibre,
Haïti - Covid-19 : Bulletin quotidien 24 mars 2020, https://www.haitilibre.com/article-30353-haiti-covid-19-bulletin-quotidien-24-mars-2020.html
Haitinews
2000, 2020, Coronavirus: les gens mis en quarantaine à Tabarre ne présentent
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Haiti
Press Network (HPN), 2020. Haïti-Coronavirus : le professeur de l'université
Limonade suspecté de Coronavirus testé négatif, https://www.hpnhaiti.com/nouvelles/index.php/societe/53-sante/7099-haiti-coronavirus-le-professeur-de-l-universite-limonade-suspecte-de-coronavirus-est-teste-negatif
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2020, Des cas suspects de coronavirus créent la panique dans la commune de
Tabarre , https://haitistandard.com/des-cas-suspects-de-coronavirus-creent-la-panique-dans-la-commune-de-tabarre/
Kahneman D., 2011. Thinking, Fast and Slow, New
York, Farrar, Straus and Giroux.
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